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eidos / εἶδος / εἰδητικός / eidetikos / eidos / εἶδος / εἰδητικός / eidetikos / eidolon / εἴδωλον / eídôla

Ce qu’est la chose, son Was-sein ou son être, est donnné, non point dans sa pure et simple apparence sensible et toujours particulière, mas dans son "aspect" (eidos) tel que seul peut le saisir une vue supra-sensible de l’étant. [Zarader  ]


Plus loin dans le cours [GA18  ], il assimile les catégories à des « manières d’adresser » ou de dire : « Κατηγορία : manières de dire (Ansprechen) l’étant en son être » (ibid., p. 303). Deux ans auparavant, dans le « rapport-Natorp   » (Natorp  -Bericht) de 1922, Heidegger allait même jusqu’à mettre en équivalence λόγος et εἶδος : « Dès lors qu’il est objet de circonspection ou même d’une appréhension considérative, qui comporte sa démarche propre, l’étant est abordé eu égard à son aspect (Aussehen) (εἶδος). L’appréhénsion considérative s’explicite dans l’advocation discursive (λέγειν). Le quid de l’objet advoqué (λόγος) et son aspect (εἶδος) sont d’une certaine façon la même chose. Or cela signifie que ce qui est advoqué discursivement comme tel dans le λόγος est l’étant proprement dit. Le λέγειν prend en garde dans sa revendication objective l’étant dans sa teneur ontologique, son étantité (οὐσία) à la mesure de l’aspect » (GA62  , p. 373 ; Interprétations phénoménologiques d’Aristote  , trad. J.-F. Courtine  . Mauvezin, Trans-Europ-Repress, 1992. p. 35). [SPAAK, C. V. Interpretations phénoménologiques de la Physique d’Aristote   chez Heidegger et Patočka  . Cham: Springer, 2017]