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essentia-existentia
quarta-feira 24 de janeiro de 2024
Essentia / existentia: «esencia» / «existencia». Véase también la entrada Ontologische Differenz (die). [GA24
GA24
GP
BP
PFF
GA 24
GA XXIV
GA24AH
GA24JFC
GA24MAC
GA24FR
GA24ES
GA24EN
GA24PT
Die Grundprobleme der Phänomenologie (Summer semester 1927), ed. F.-W. von Herrmann, 1975, 2nd edn. 1989, 3rd edn. 1997, X, 474p.
, pp. 108ss (tesis medieval que se remonta a Aristóteles
Aristoteles
Aristote
Aristóteles
Aristotle
Para Heidegger, Aristóteles é com efeito toda a filosofia, por esta razão passou sua vida a situar, demarcar, mensurar, em resumo questionar em sua dimensão mesma de lugar, este lugar comum a toda humanidade.
), 116-124 (esse, essentia, existentia), 119 (Suárez), 122-139 (diferencias en la Escolástica: Tomás Aquino, Duns Scoto, Suárez), 140-158 (aclaración fenomenológica), 169.] [LHDF]
« Exister » veut alors dire autre chose que « avoir lieu ». Le simple « avoir lieu » caractérise les étants auxquels la question « qui ? » ne peut pas s’appliquer. Or, c’est bien le sens d’un « avoir lieu » que le verbe « exister » et le substantif existentia avaient dans l’ontologie traditionnelle. Pour rendre compte de ce sens spécifique, Heidegger parle de Vorhandenheit (« être-sous-la-main » = avoir lieu).
Pour la même raison, le terme « existence », dans sa définition heideggérienne, ne peut plus être opposé au terme « essence », comme c’est le cas dans l’ontologie traditionnelle. Celle-ci répartissait clairement le discours relatif à l’être sur deux registres :
— existentia (réponse à la question : an sit ?, la chose existe-t-elle ?) ;
— essentia = quidditas (réponse à la question : quid sit ? qu’est-ce la chose ?).
Et elle n’admettait qu’un seul cas où la question de l’existence (anitas, disait Maître Eckhart
Eckhart
Eckehart
Eckhart von Hochheim OP (1260 – 1328), Meister Eckhart, Master Eckhart, Eckehart, Johannes Eckhart
) et de l’essence (quidditas) se confondaient : celui de l’être divin. Or, pour Heidegger, mais évidemment dans un tout autre sens, « l’essence du Dasein réside dans son existence » (SZ
GA2
Sein und Zeit
SZ
SuZ
S.u.Z.
Être et temps
Ser e Tempo
Being and Time
Ser y Tiempo
EtreTemps
STMS
STFC
BTMR
STJR
BTJS
ETFV
STJG
ETJA
ETEM
Sein und Zeit (1927), ed. Friedrich-Wilhelm von Herrmann, 1977, XIV, 586p. Revised 2018. [GA2] / Sein und Zeit (1927), Tübingen, Max Niemeyer, 1967. / Sein und Zeit. Tübingen : Max Niemeyer Verlag, 1972
42). Cela veut dire que l’existence n’est pas quelque chose dont on constate l’avoir lieu (dire « Le Dasein existe, je l’ai rencontré », est une pure tautologie) et d’autre part, on ne lui attribue pas un certain nombre de propriétés essentielles, une fois qu’on a constaté son existence.
Pour la même raison, le Dasein est réfractaire à la technique habituelle de la définition. Il n’est pas un « cas particulier » d’une espèce, comme Socrate est un cas particulier de l’espèce humaine. Sa « description », si description il peut y avoir, est en même temps une « advocation » (Ansprechen), faisant intervenir le pronom personnel qui devient ainsi une sorte d’indicateur linguistique de la mienneté. [OTGreisch:113-114]