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Humanismus
quarta-feira 24 de janeiro de 2024
Pour savoir ce qu’est un être humain, il faut donc abandonner l’humanisme. « Si l’on pense contre l’humanisme, c’est parce que l’humanisme ne pense pas assez haut l’humanitas de l’homme» (Lettre sur l’humanisme [CartaH
GA9
Wegmarken
GA9PT
GA9ES
GA9EN
CartaH
Wegmarken (1919–1961), ed. Friedrich-Wilhelm von Herrmann, 1. Auflage 1976. 2., durchgesehene Auflage 1996
], p. 71 [75]). Le passage à d’Être et Temps (p. 293) cité par Beaufret
Beaufret
Jean Beaufret
JEAN BEAUFRET (1907-1982)
interroge sur les rapports entre être humain [Mensch, Menschsein] et rapport à l’être [Sein]. [Suite lors du cours suivant (sur la notion de démonstration) : L’humanisme est une détermination trop étroite. L’être humain est un être qui par essence n’a pas sa mesure [Mass] en lui. Sur un parapluie on peut voir l’essence du parapluie, mais avec l’homme, ce n’est pas aussi simple. Or l’humanisme est la doctrine selon laquelle l’homme est la mesure de toutes choses [der Mensch sei das Maß aller Dinge]. Quand Beaufret
Beaufret
Jean Beaufret
JEAN BEAUFRET (1907-1982)
demande « Comment redonner un sens au mot “Humanisme”?», Heidegger répond: «En donnant à l’homme une autre mesure que lui-même. » Il faut en effet que l’unité de mesure soit différente de ce que l’on mesure, sans quoi il n’y a pas de mesure. La mesure de l’être humain est un rapport non à l’autre homme mais au tout-autre : à l’être. L’être humain est l’étant qui ek-siste [Ekstase], qui est hors de lui pour être. L’homme est le seul étant en rapport avec les autres étants. Le langage [Sprache] ne consiste pas à utiliser des étiquettes, mais à faire apparaître ce dont on parle. Or on ne peut faire apparaître que ce qui est.] [FHQ
Fédier
François Fédier
FHQ
FÉDIER, François (1935-2021)
:20-21]